Et si notre bonheur ne reposait que sur une seule chose: notre lien sacré avec l'invisible

N'avez-vous jamais ressenti le sentiment d'avoir perdu quelque chose? quelque chose de profond au dedans vous... quelque chose de précieux.
J'ai très longtemps ressenti ce manque que j'ai essayé de combler et de nourrir par des chemins extrêmes en allant aux drogues de toutes sortes, au sexe, à la consommation sous toutes ses formes...
Rien de tout cela n'a comblé ce vide, cela n'a fait que l'approfondir.
Il y a deux ans j'ai rencontré une femme médecine qui m'a révélé que j'avais perdu quelque chose et que ce quelque chose allait revenir à moi.
Au départ, j'ai cru qu'il s'agissait de ma voix car j'ai une voix cassée et rauque... puis je me suis aperçu que s'était autre chose que cela.
Une autre rencontre s'est faite quelques mois plus tard et de nouveau, la personne m'a dit ceci: "tu as perdu quelque chose qui va surement te revenir".
Me revenir? je ne voulais pas attendre que cela me revienne... je voulais aller à la rencontre de cette chose perdue.
Un matin, dernièrement, je me suis levée en me sentant mal, et très triste.
J'ai eu vite envie de ne pas ressentir cela et de le remplir.
Ma toute première réaction a été de vite m'en aller acheter quelque chose, du chocolat, un vêtement ... lorsque je me suis observée avoir ce comportement, j'ai compris que mon bonheur n'était pas profondément installé et qu'il dépendait encore bien trop des choses extérieures.
J'ai été très surprise d'observer ce comportement que je ne pensais plus jamais avoir.Comme quoi .... je devais bien avoir caché ce trou ...
J'ai pleuré, je me suis assise là et mon regard s'est porté sur un livre blanc dans ma bibliothèque, un vieil ouvrage : La nouvelle Terre - Omraam Mikhaël Aivanhov.
J'ai ouvert le livre au hasard, et je suis tombé sur un passage ou il explique comment nourrir ce lien avec l'invisible.
J'ai fondu en larmes comprenant que le lien avait été rompu et que s'était la chose que j'avais perdu...
Pour ceux et celles qui me connaissent, ce lien est très fort dans mes ouvrages en cérémonie.
Mais dès lors que je retourne dans mon quotidien, ce lien n'existe presque plus.
J'ai commencé à appliquer les méthodes du livre d'Omraam, en prenant conscience que ce lien est en lien direct avec la foi et que celle-ci, si elle n'est pas profonde peut alors nous conduire vers des périodes de doutes intenses.
Nous occidentaux, avons l'habitude d'avoir tout tout de suite ! Donc forcément que la discipline est quelque chose qu'on n'aime pas vraiment et qu'on préfère écarter car il y a beaucoup de choses qui peuvent nous satisfaire instantanément...
Mais plus on cède à ces plaisirs instantanés et plus on s'éloigne de la profondeur de ce lien en nous avec le grand tout.
Je sais que nous n'avons pas tous les même buts dans la vie, ni les mêmes aspirations donc il est possible que cet article ne touche pas tous les coeurs :-)
Aujourd'hui je comprends que personnellement, mon bonheur ce trouve en ce lien et pour que ce lien soit fort, résistant, rayonnant de lumière et que la joie qui en ressorte soit une réelle joie profonde qui ne va pas foutre le camp à la moindre difficulté, je dois entrer pleinement au coeur des ces pratiques.
Peut-être pouvons-nous les modifier en fonction de ce qui nous parle, de no croyances...
Personnellement j'aime beaucoup la prière, mais j'aime les prières chantées. C'est en cela que j'aime : chanter des chants Lakota ou Japonais. J'aime les chants car ils viennent soutenir ce lien.
A l'indienne, j'aime aussi allumer un encens, et bénir et remercier les êtres qui vivent sur le lieu ou je réside, ainsi que le lieu lui même.
Toutes ces petites choses maintiennent le lien et je les retrouvent un peu aujourd'hui.
J'ai longtemps pratiqué et comme ça allait, je me suis laissée aller jusqu'à ce que j'oublie ce lien et que je ressente comme un vide énorme tout au fond de ma poitrine.
C'est fou comme nous pouvons si vite nous éloigner de nous même et du grand tout dans cette grande matrice.
Je crois aussi qu'une part de moi a peur d'être prise pour une folle, et je remarque que cette peur est présente dans beaucoup d'entre nous.
Je ressens que cela est lié à d'autres vies ou nous avons surement été persécuté pour cela.
Et comme tout est équilibre, nous avons surement persécutés d'autres frères et soeurs pour avoir ce lien ....
Peut-être est il temps de pardonner et de se pardonner pour entrer de nouveau dans ce processus de retrouvailles.
Je voulais vous le partager à coeur ouvert.
En espérant que cela aide toutes les personnes qui ont perdu ce lien à le retrouver enfin.
Je nous aime.
Audrey Lehy