Il y a quelques jours j’ai écrit ce poste sur « le mal que l’on fait aux autres, on se le fait à soi » et je ressentais que ce poste n’était pas abouti, que je n’avais pas encore reçu l’enseignement final.
Puis c’est en discutant d’abord avec une amie, puis avec mon compagnon que j’ai commencé à recevoir l’enseignement suivant :
La souffrance nait du fait que nous croyons fermement aux histoires de notre personnage.
Nous continuons de nous identifier à ces rôles que nous jouons tout en oubliant que les autres, sont aussi des personnages que nous avons créés.
D’où sortent ces personnages, les autres ?
Tout droit de nos croyances… ils sont les acteurs principaux de notre histoire, et nous leurs avons distribués des rôles en cohérence avec notre rôle principal.
C’est ainsi, qu’en déroulant le fil rouge j’ai pu mettre le doigt sur une croyance profonde : celle qu’il y a toujours un grand méchant dans mon histoire.
Je rencontre toujours les grands méchants me permettant de pouvoir continuer de jouer mon parfait rôle de « martyr », ainsi je passe mon temps à me "battre", alors que j’ai le potentiel de changer mon jeu.
Le simple fait de jouer ce rôle, en vient à toujours remettre mon pouvoir à quelqu’un d’autre que moi-même ; comme si « subir » était un élément pièce de mon jeu du Je.
Une porte s’est ouverte afin que je puisse faire confiance à mon potentiel, potentiel que j’ai fui inconsciemment.
Le bourreau, le sauveur, tous deux sont des rôles qui cachent le principal : la victime/ le martyr.
C’est ici que plusieurs pièces du puzzle se sont emboitées, et que j’ai compris que pour découvrir qui je suis au-delà de tous ces rôles, je pouvais me reconnecter à moi-même, dans mon plein potentiel, dans mon plein pouvoir créateur, dans toute ma souveraineté.
Me rappelant qu’il n’y a pas de méchants, mais des histoires que j’ai moi-même construites sur la base de mes croyances.
Il y a des étapes sur ce fil rouge : l’acception de ces rôles, la libération de cela, la reconnexion à soi entant que créateur.
Parfois nos croyances sont tellement profondément inconscientes que nous avons besoin de catalyseurs pour recevoir la mise en lumière au cœur de ces expériences.
C’est ici que les « autres » de toutes les histoires sont précieux, et que l’aventure peut commencer.
La vie ne sera plus aussi dramatique si nous prenons assez de hauteur pour nous rappeler qu’elle est la Grande comédie.
Nous pouvons prendre la pilule bleu* et rester dans l’illusion (Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux), ou choisir la pilule rouge et plonger dans le terrier (tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre).*
* Merci Matrix
Au fond du gouffre… c’est ici que se trouve la Grande libération : celle de la vérité.
Merci à toutes les personnes qui ont apportées une pièce à mon puzzle (par les postes, et discussions) car cette prise de conscience vertigineuse me ramène à ce que je n'avais pas su toucher car je l'avais encore oublié ^^
Je suis la créatrice pour le meilleur comme pour le pire... et j'émets maintenant l'intention de créer pour le meilleur.
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