Le cercle de la vie
Chaque Un est une pièce maîtresse du plan divin.
Lorsque nous contactons notre unicité et que nous incarnons notre propre signature, nous pouvons prendre conscience qu’il n’y a rien à envier des autres, car chacun de nous est une pièce unique et importante au grand puzzle.
Lorsque nous n’avons pas encore reconnu nos propres dons, notre propre signature nous n’arrivons pas à nous aimer tel que nous sommes, et nous pouvons être tenter d’être ou de faire comme quelqu’un d’autre que nous admirons.
A force de nous concentrer sur la grandeur des autres, nous passons parfois à côté de notre propre grandeur.
Bien souvent, nous admirons chez l’autre des parts en nous que nous n’osons pas contacter.
Tout l’art est d’apprendre à reconnaître ce que nous portons car la puissance, et la grandeur que l’on perçoit chez les autres vivent en nous aussi, sous une autre forme.
Que serait l’Arc en ciel s’il n’était que d’une seule couleur ?
Comment le puzzle peut-il prendre forme s’il n’y avait que des pièces similaires ?
Chaque pièce est unique.
La grande maman source nous a donné naissance entant qu’enfant unique et cette unicité nous rend spécial.
Si nous apprenons petit à petit à rencontrer nos « spécialités » intérieures, ce qui fait de nous qui nous sommes, alors nous n’avons plus besoin de nous focaliser sur les autres, nous savons qu’ils portent une pièce complémentaire à la nôtre et qu’ensemble nous pouvons décupler notre puissance et notre rayonnement sans perdre le nôtre.
Tant que nous ne reconnaissons pas ce que nous portons, il est normal d’être tenté d’envier ce que nous observons à l’extérieur et il n’y a pas de honte à ressentir à cela, car cela touche notre part d'humanité.
Nous avons été habitué au model pyramidale, ou quelqu’un est en haut, et d’autres sont en bas, comme « inférieurs »… mais la vie n’est pas comme cela.
Il n’y a pas vraiment de haut et de bas (de ce que j’ai pu ressentir et comprendre de mes expériences) car tout me semble être en cercles et en spirales.
Je partage cela car en ce moment j'ai tendance à regarder autour en pensant par moment que je ne suis rien... et il n'en n'est rien.
Dans la pensée amérindienne, le cercle est une métaphore profonde pour exprimer l’ordre de la vie et du monde.
Pour ces peuples, la vie n'est pas un chemin linéaire avec une destination finale ni une hiérarchie pyramidale où les êtres se superposent en une série d’échelons.
Au contraire, elle est un mouvement circulaire où tout est en interrelation et interconnexion.
Chaque être, chaque élément de la nature, chaque expérience participe au coeur de ce cercle de vie.
Dans la vision amérindienne, la guerre elle-même est considérée comme une perturbation de cet équilibre, un moment de désunion dans le cercle.
Après la guerre, la guérison du cercle devient essentielle, et cela implique le retour à l’harmonie et à l’entraide.
Le cercle est aussi vu comme un espace où chacun a sa place et une voix égale, qu'il s'agisse d'humains, d’animaux, de plantes, ou même des ancêtres.
Dans les cérémonies de guérison, tous les participants s’assoient en cercle, symbolisant l'égalité et l'unité.
La forme circulaire rappelle aussi les cycles naturels : le cycle des saisons, le jour et la nuit, la naissance et la mort.
La société moderne, souvent basée sur une structure pyramidale – avec une hiérarchie visible et une idée de compétition pour gravir les échelons – contraste fortement avec cette perception.
Les Amérindiens voient ce modèle pyramidale comme limitant, car il ignore les liens et interdépendances qui existent entre toutes les formes de vie.
En intégrant l’idée du cercle, ils apprennent et enseignent que la paix, l’équilibre, et la prospérité pour tous sont atteints non par la domination ou la compétition, mais par le respect des rôles et de la réciprocité.
Les enseignements issus du cercle sont aussi empreints d'humilité, car ils rappellent que chaque être est une facette d’un ensemble plus vaste, et que tous, humains comme non-humains, sont interdépendants.
Dans un monde idéal pour ces cultures, vivre en harmonie signifie donc vivre en conscience dans ce cercle infini, respectant chaque rôle, chaque voix et chaque cycle.
Nous sommes tous une pièce maîtresse, importante, unique et puissante.
« Et nous tournons tous ensemble, au fil des jours,
Dans un cercle, une ronde à l'infini ! » : l’air du vent Pocahontas.
Audrey Lehy.
Vous désirez approfondir vos apprentissages chamaniques? cliquez ici.
Vous êtes accompagnants, praticiens, hommes ou femmes médecine à en devenir et souhaiteriez peaufiner votre initiation? cliquez ici.
Comments